J'ai dit: " Bâtissons sur l'Eternel Dieu Côte d'Ivoire."

Publié le 24/05/2011 à 12:41 par revas2013 Tags : dieu femme amour pensée vie
J'ai dit: " Bâtissons sur l'Eternel Dieu Côte d'Ivoire."

Pas d’exclusion religieuse.

 

Je ne voudrais pas que des gens qui ont des croyances différentes pensent ou croient à une guerre religieuse ou pensent et croient que je voudrais christianiser le Côte d’Ivoire. Non ! J’ai foi en un Dieu que je crains et selon ses lois qui sont justes pour tous, je voudrais gouverner cette nation.

Je crois que l’humanité, depuis le péché de Adam, est voué à la perdition éternelle. L’Eternel Dieu, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, lui a proposé la voie du salut. Jésus-Christ est ce chemin qu’il faut emprunter dans la vérité pour avoir la vie. C’est ici ma foi et je crois que c’est ici la ‘’foi nouvelle’’ dans laquelle, la Côte d’Ivoire doit bâtir ‘’le pays de la vraie fraternité’’.

Nous devons bannir le mensonge et vivre dans la vérité, par la vérité. Je défendrai les citoyens de ce pays et leurs intérêts sur la base de l’amour de Dieu et de la justice de Dieu. J’accuserai et jugerai les citoyens de cette nation sur la base de l’amour de Dieu et de la justice de Dieu. « Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ; à ce qu’il n’y ait ni impudique, ni profane comme Esaü, qui pour un mets vendit son droit d’aînesse. » Hébreux 12 :15, 16. Personne quel qu’il soit et d’où qu’il vienne ne doit être privée de la faveur de Dieu. Je veillerai sur la justice et l’équité pour éviter les corruptions et autres fraudes et pots de vins qui font naître les amertumes et les frustrations, sources de révoltes et de rébellion.

Que personne ne parle de conflit de religion ou d’exclusion religieuse. Je suis contre les partis sur le fondement religieux ou ethnique. Je gouvernerai ce pays, non avec la Bible, car ce pays est laïc dit-on. Je gouvernerai avec les lois dont ce pays s’est doté, mais avec l’intelligence, le discernement et la sagesse de Christ. Car il n’y a de sagesse que celle de l’Eternel Dieu. Car il n’y a d’intelligence que celle de l’Eternel Dieu. Car il n’y a que l’Eternel Dieu qui sait discerner le vrai du faux. Le juste de l’injuste. Le bon du mauvais. L’amour de la haine. La vérité du mensonge.

A cause des esprits malins et déstabilisateurs, je voudrais être ferme et précis dès le départ. Dans ce pays, il n’y aura jamais de clans religieux pour sa gestion et son développement. La Côte d’Ivoire n’appartient à personne, car elle appartient à tout le monde. Elle n’appartient ni aux chrétiens, ni aux musulmans, ni aux animistes, ni aux mystiques, ni à quelque groupe religieux ou ésotérique. La Côte d’Ivoire appartient à tous, chacun, croyant en ce qu’il veut ou croit bon pour lui, sa famille et sa communauté. La foi est libre et le choix de l’objet de la foi est aussi libre.

Ma foi est fondée sur Jésus-Christ à cause du salut dont j’ai besoin et dont tout le monde devrait avoir besoin. Le salut est fondé sur l’Amour de Dieu, la miséricorde de Dieu, la bonté de Dieu, la justice de Dieu, le pardon de Dieu. Je vais gouverner la Côte d’Ivoire en me fondant sur ces valeurs cardinales. Joseph en Egypte, David en Israël et Salomon en Israël, ont gouverné selon les lois de Dieu et tout le peuple, croyant ou non croyant, en a bénéficié.

L’Amour est la valorisation extrême de l’être aimé et l’assujettissement de toute chose pour son bien. C’est un commandement de mon Dieu d’aimer mon prochain comme moi-même. Matthieu 22 :37, 39. « Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi–même. » Cet amour divin, nous impose de travailler pour le bien de chaque ivoirien et de chaque étranger habitant sur notre sol. Nous devons rechercher une communion parfaite dans le plaisir pour être en joie ensemble ou souffrir ensemble pour le développement de ce pays et pour le bien de chacun de nous.

La justice de Dieu, la miséricorde et la compassion de Dieu nous appelle à manifester de la bonté et la justice les uns envers les autres. C’est ici que nous allons vaincre la corruption, le népotisme, le favoritisme, le clientélisme et le tribalisme. Exode 23 :3. « Tu ne favoriseras point le pauvre dans son procès. » Lévitique 19 :15. « Tu ne commettras point d’iniquité dans tes jugements : tu n’auras point égard à la personne du pauvre, et tu ne favoriseras point la personne du grand, mais tu jugeras ton prochain selon la justice. »Désormais, le faible comme le fort, le parent comme l’étranger doit en tout, compétir à chance égale. Celui qui n’est pas digne ne prendra pas un poste. Le pauvre ou le riche, le lettré ou l’illettré, l’homme ou la femme quelque soit son appartenance religieuse, qui est compétent et intègre occupera le poste qu’il faut dans son domaine d’activité.

Le pardon : « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. » Ephésiens 4 :32. Comment Dieu nous a-t-il pardonné ? Hébreux 8 :12. « Parce que je pardonnerai leurs iniquités, Et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés. »Renoncer à punir ou à se venger d’une personne qui a commis une faute, un tort ou une offense. Renoncer à garder de la rancune ou du ressentiment envers une personne qui a commis une faute, un tort ou une offense. Mais surtout oublier la faute pour ne plus s’en souvenir. Voici la clé qui nous permettra de vivre ensemble. Avec le pardon, l’on ne se regardera plus en ennemi. Les cœurs libérés de haine et de vengeance se réuniront pour l’intérêt supérieur de la nation.

Je propose dès ma prise du pouvoir, d’organiser un temps de repentance et de pardon sur le plan national. Après quoi, une amnistie générale concernant les conflits sociaux et ethniques sera proclamée. A partir de là, toute personne qui voudra évoquer des faits douloureux pour réveiller des douleurs et attiser la colère, sera passible de poursuite judicaire. Ce pays doit cicatriser ses plaies et se tourner définitivement vers son développement et son, industrialisation.